« En France, ce sont plus de 250 000 hospitalisations et 17 000 décès par maladies cardio-vasculaires qui sont directement attribuables au tabagisme chaque année1. »
c'est palpitant...
« En France, ce sont plus de 250 000 hospitalisations et 17 000 décès par maladies cardio-vasculaires qui sont directement attribuables au tabagisme chaque année1. »
La nicotine accélère le rythme cardiaque de 10 à 20 battements par minute (plus de 20 000 battements supplémentaires par jour) et il faut plusieurs jours sans fumer pour que le cœur retrouve son rythme normal.
On dénichera l'analyse de la nicotine et de ses effets à l'article : Dangers du tabac : Les composants chimique de la fumée de cigarette : La nicotine.
L’impact cardio-vasculaire du tabac apparaît dès l’âge de 15 ans2.
« Surmortalité des fumeurs :
les décès dus aux maladies cardio-vasculaires sont 2 à 3 fois plus fréquents3. »
« La pratique hospitalière quotidienne montre qu'il n'est pas rare chez un sujet de moins de quarante ans, atteint d'infarctus du myocarde, de ne retrouver comme seul facteur de risque de l'accident cardiaque, que le tabagisme4. »
Le monoxyde de carbone, quant à lui, prend la place de l'oxygène et augmente le risque de formation de caillots de sang. Il entraîne aussi des lésions qui contribuent à durcir et à rétrécir les artères : c'est l'artériosclérose. « Les artères deviennent comme des tuyaux de radiateur entartrés et se bouchent5. »
On débusquera l'analyse du monoxyde de carbone et de ses effets à l'article : Dangers du tabac : Les composants chimique de la fumée de cigarette : Le monoxyde de carbone.
Tandis que l'on fume le cœur bat donc davantage, en même temps que les artères rétrécies lui fournissent moins de sang et que l'apport en oxygène est diminué. Plus d'effort, moins d'air. Jusqu'au jour où le cœur étouffe : c'est la crise cardiaque, qui est mortelle si l'artère qui alimente le cœur (coronaire) est trop bouchée.
On repèrera une illustration de la façon dont les artères se bouchent à la page : Images tabagiques : Les artères.
« Le risque cardiaque diminue de façon rapide dans la première année qui suit l’arrêt du tabagisme.
« Diminution qui se poursuivra dans un deuxième temps, mais de façon moindre et beaucoup plus lente6. »
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1 BEH, Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°1, 5 janvier 2021 : Tabac et maladies cardiovasculaires : le point sur la connaissance des Français, baromètre de santé publique France 2019, 1 juillet 2022. http://beh.santepubliquefrance.fr
2 BEH, Bulletin épidémiologique hebdomadaire n°14, 26 mai 2020 : Lutte contre le tabac, une prévention à réinventer sans cesse, 13 avril 2021. http://beh.santepubliquefrance.fr
3 Professeur Jean Philippe Metzger, cardiologue à l'hôpital Necker à Paris.
4 Quid 1994 : Médecine − Système circulatoire − Tabagisme, éditions Robert Laffont.
