Mise au point

Avant toute chose retenons que le sucre blanc ou roux (raffiné, en poudre ou en morceaux, et ajouté aux aliments) est inutile à l'organisme : on en trouve bien assez à l'état naturel dans les aliments ordinaires.

Ce sucre est d'ailleurs aussi appelé sucre rapide car sa combustion par l'organisme s'effectue rapidement.

Et le sucre qu'on trouve dans l'alimentation ordinaire est le sucre lent (fruits et céréales, pain, biscottes, farine, riz, pâtes...)

Contrairement à ce que l'on a coutume de croire le sucre n'apporte pas cette énergie qu'on lui attribue, puisqu'il contraint l'organisme à le transformer et à le stocker. D'ailleurs les athlètes aujourd'hui n'ignorent plus qu'il faut éviter les sucreries pour avoir de meilleures performances.

En fait le sucre ne donne pas de l'énergie, il soulage du manque dû à une alimentation trop sucrée. Tout comme le tabac soulage du manque dû au tabac. « Plus on consomme des aliments sucrés, ...plus on a envie de sucre². »

À éliminer

C'est donc sans scrupule que l'on supprimera tout sucre et sucreries de son alimentation. Cela ne peut faire que du bien. Même si c'est plus facile à dire qu'à faire.

Seraient donc à rayer du quotidien : tout sucre blanc, en poudre, en morceaux, sucre roux, chocolats, pâtisseries, confitures, boissons sucrées, biscuits, bonbons, glaces, compotes, crèmes, céréales sucrées, etc. Et ne plus sucrer ses aliments, quels qu'ils soient.

Cela implique de nombreuses modifications alimentaires, et les quelques extra que l'on ne pourra refuser sont négligeables.

Les excitants du système nerveux, on s'en doute, n'apportent rien d'avantageux à l'organisme. On a par conséquent toute licence pour bannir définitivement : café, thé (même sans sucre), alcool (vin, bière, cidre, etc.), vinaigre, menthe, coca, chocolat, cacao, et tous condiments et épices diverses...

Le Dr Kingsley recommande même de limiter la consommation des pommes de terre, des aubergines et des tomates qui, comme le piment, font partie de la même famille de plantes que le tabac : les solanacées. Selon lui « bien que cela n'arrive pas à tous les fumeurs, nombre d'entre eux sont victime d'une interaction entre ces plantes et le tabac³. »

Un commentaire entendu à la télévision rapporte même que, de part l'apport en nicotine qui en résulte, « avaler dix grammes d'aubergine équivaut à rester trois heures dans une pièce enfumée⁴... »

Autres suggestions

Il n'est pas plus facile de quitter un seul incitateur à fumer que plusieurs. C'est même le contraire puisqu'ils participent tous d'un ensemble d'aliments qui se sollicitent mutuellement. Les laisser tous tomber en même temps permet de surcroît de changer radicalement de conception alimentaire, ce qui est plus facile à exécuter qu'un seul aliment à la fois.

Se méfier aussi de façon générale de tout ce que l'on ingurgite en quantité excessive : c'est que l'on a probablement acquis à son insu une dépendance, et cette dépendance peut interagir avec le tabac.

Enfin voici quelques idées pour les en-cas : du pain ou des biscottes à tartiner à son gré avec un œuf, de la viande, du jambon, des crudités ou du poisson ; ou encore des yaourts nature ou du fromage blanc nature (non sucrés), des légumes (radis, carottes), ou des fruits (grande variété à disposition). Tout cela procure forces et vitamines. Côté boissons : l'eau, le lait, les citronnades et les infusions (sauf thé et menthe, qui sont des excitants).

Cela fait beaucoup de sucreries à rayer de son alimentation, mais il reste encore de quoi manger.

À tout le moins notre carte laisse la part belle à tout ce qui est réellement nutritif.